28 juillet 2024, le surfeur brésilien Gabriel Medina plane au dessus de la vague de Teahupo’o durant les huitièmes de finale de la compétition olympique. Jérome Brouillet, photographe pour l’AFP, prend en rafale cet instant suspendu. Son cliché fait très vite le tour du monde. La carrière de cet amoureux du surf prend un tournant.
Originaire de Marseille, où il est né en 1985, Jérôme Brouillet a grandi dans le Sud-Est de la France. Durant son enfance, il passait ses vacances sur le voilier familial, le Chrysaora. Cette proximité constante avec l’océan a façonné son lien profond avec les sports nautiques. Adolescent, il pratique le skateboard et filme ses amis, découvrant ainsi un attrait précoce pour l’image et le mouvement.
C’est par la vidéo que Brouillet découvre le monde visuel, avant de s’orienter vers la photographie. Il débute en accompagnant un ami photographe spécialisé dans le VTT lors d’événements sportifs, principalement dans sa région. Grand passionné de sport, il se tourne pleinement vers la photographie il y a une dizaine d’années, cherchant à se rapprocher de l’univers des athlètes qu’il admire.
Installé à Arue, en Polynésie française, il se spécialise dans la photographie de sport, d’océan et d’aventure. À Tahiti, il capte l’énergie brute du mouvement avec une approche visuelle marquée, devenant une référence dans le domaine du surf.
Avant de connaître une renommée mondiale, il avait déjà attiré l’attention grâce à plusieurs clichés marquants. En août 2021, il photographie Kauli Vaast à la sortie d’une vague impressionnante à Teahupo’o, ainsi que Matahi Drollet, lors de la même session. Ces images lui valent déjà une reconnaissance notable dans le milieu de la photographie sportive.
Le cliché emblématique des Jeux de Paris 2024
Le 28 juillet 2024 marque un tournant décisif dans sa carrière. Ce jour-là, lors des Jeux Olympiques de Paris, il immortalise Gabriel Medina en pleine action, semblant léviter au-dessus de l’eau après une vague notée 9,90 sur 10. Le cliché devient instantanément viral, s’imposant comme l’une des images les plus emblématiques de l’événement.
Photographe pour l’AFP, Jérôme Brouillet voit sa photo diffusée à travers le monde. Elle renforce non seulement la visibilité de Gabriel Medina, mais propulse aussi sa propre notoriété. Son compte Instagram dépasse aujourd’hui les 211 000 abonnés, témoignant de l’impact de cette image exceptionnelle sur sa carrière et sur le monde du surf.
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